Bonne année !

Un peu de tendresse dans un monde de brute… Vous avez apparemment apprécié mes petits billets musicaux de l’année dernière. Je récidive donc en vous proposant de nouveaux extraits des cantates de Bach pour l’Avent (Pour les chanceux B.AC.H. à la cité de la musique en ce moment…). Pour ce premier dimanche de l’Avent qui ouvre la nouvelle année liturgique, j’ai choisi la cantate BWV 36 jouée la première fois le 2 décembre 1731 à Leipzig. Joie et amour, humanité et divinité se mêlent dans cette œuvre qui trouve d’ailleurs son origine dans une cantate profane, sans doute écrite en hommage à un professeur de droit de Leipzig (G. Cantagrel, Les cantates de J.-S. Bach, p. 116). Elle s’ouvre sur un beau chœur festif :

Schwingt freudig euch empor zu den erhabnen Sternen,
Ihr Zungen, die ihr itzt in Zion fröhlich seid!
Doch haltet ein!
Der Schall darf sich nicht weit entfernen,
Es naht sich selbst zu euch der Herr der Herrlichkeit.

Ce qui donne ceci traduit (légèrement remanié en tenant compte de la traduction de Cantagrel) en français :

Elancez-vous avec allégresse vers les astres lointains,
Louanges qui sortez de la bouche de ceux qui se réjouissent maintenant en Sion.
Retenez-vous pourtant, votre son ne doit pas se perdre au loin
Car le Seigneur de gloire s’approche en personne vers vous.

C’est également l’occasion, de rappeler que Diaconia 2013 est lancée pour de bon. Il s’agit d’une initiative de l’Église de France qui a pour but d’élargir la responsabilité du service des frères à tous les membres de l’Église. Si vous voulez en suivre les développements, pensez à visiter le blog de notre ami Lemessin (ici).

Et parce que vous êtes gentils voici l’aria de basse qui ouvre la seconde partie de la cantate

Bonne année et bonne marche vers Noël !